Les bactéries uropathogènes à Nouakchott : épidémiologie et évolution de la résistance aux antibiotiques
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.15184127Keywords:
infection urinaire; résistance aux antibiotiques; Nouakchott; MauritanieAbstract
Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive à visée analytique sur une période de 16 mois (allant du janvier 2022 à l’avril 2023),ayant pour objectif d’étudier l’évolution de la résistance aux antibiotiques des bactéries responsables d’infection urinaire au niveau du laboratoire du Centre Hospitalier National.
Durant la période d’étude 612 ECBU étaient positifs
Dans notre population d'étude, le sexe féminin était prédominant Le sex-ratio (H/F=0,65). Escherichia coli a dominé le profil épidémiologique (65,7%)
L’étude de la résistance des souches aux antibiotiques a mis en évidence des taux de résistance des entérobactéries à l’amoxicilline (88%), à l’amoxicilline + acide clavulanique (50,5%), à l’ertapenème(6%), à la gentamicine(14,8%) et à l’ofloxacine (31%). Les entérobactéries productrices de BLSE représentaient 15,2%
Les résultats de cette étude témoignent de l’augmentation inquiétante de la résistance aux antibiotiques des bactéries uropathogènes. Ceci impose une prescription rationnelle des antibiotiques, ainsi qu’une surveillance continue de l’évolution de la résistance bactérienne.
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