DESCRIPTION ET PERCEPTION PAR LA POPULATION DES PRATIQUES DE SORCELLERIE ET DE L’ANTHROPOLOGIE COMPARÉE

Authors

  • Wikha Tshibinda Baudouin

Keywords:

DESCRIPTION ET PERCEPTION PAR LA POPULATION DES PRATIQUES DE SORCELLERIE ET DE L’ANTHROPOLOGIE COMPARÉE

Abstract

Dans une approche interdisciplinaire, ce livre se propose d’explorer un thème que les scientifiques ne veulent pas aborder à cause de certaines sensibilités. Emmanuel Kamdem a classé trous groupes : d’abord les résistants délibérés qui n’y croient guère ; ensuite les convaincus qui constatent l’évidence et n’ont aucun argument et enfin les observateurs prudents qui interprètent la sorcellerie comme un mode particulier de représentation et d’expression de réalités vivantes.

Il aborde un sujet complexe en articulant les dimensions juridiques, sociologiques et culturelles de la sorcellerie. L’idéal est de trouver une réponse à un problème de société. La sorcellerie mérite d’être étudiée pour la rendre compréhensible en vue d’éviter des tensions sociales et même des violences dans plusieurs communautés.

Les études menées sur la sorcellerie ne montrent que le versant maléfique, alors que le côté positif de celle-ci est le renforcement des normes culturelles en vue de résoudre des conflits au sein de la société. C’est un code de règles invisibles qui permet d’agir sur la conscience de la personne dont la sanction est différente de celle du droit. Ce code est tenu par les agents (sorciers) invisibles qui apprécient la gravité de la sanction selon le degré de la faute. 

L’objectif de cet ouvrage est de susciter la curiosité, d’encourager questionnement et d’ouvrir un dialogue entre les différentes disciplines, mais aussi d’aider les chercheurs dans plusieurs domaines, les étudiants, les décideurs politiques et les leaders d’opinion.  Chaque chapitre offre une vision nuancée, nourrie par les recherches rigoureuses et des expériences vécues.

Il analyse le concept sorcellerie et les pratiques occultes (la sorcellerie et de sorcier), en parlant des pratiques de sorcellerie connues dans les milieux, utilisées parfois pour mettre fin à la vie, nuire aux biens de certaines d’autres, jeter des mauvais sorts dans le but destructif est opérationnelle. La question de l’émergence d’accusation de sorcellerie est abordée, telle que vécue dans plusieurs milieux : les milieux professionnel, religieux, politique, économique, sportif, scolaire et rural. Dans les petites sociétés souvent, tout mal qui peut arriver est mis sur le compte de la sorcellerie. Ainsi, elle est sentie comme un fait général.

Il existe des modes d’acquisition de la sorcellerie. Elle est comme une science, elle s’apprend par quiconque veut le devenir, les modes d’acquisition de la sorcellerie passe par l’héritage, l’apprentissage ou la contamination.

Cependant, les solutions contre les pratiques de sorcellerie, l’absence de la répression formelle de sorcellerie a montré les limites qui engendrent l’insatisfaction de la population qui recourt des méthodes violentes. On voit surgir certaines instances de régulation sociale contre la sorcellerie. Il est à noter aussi que la religion et la sorcellerie ne font pas bon ménage, bien que la sorcellerie soit considérée comme une forme de religiosité, les religions mènent une lutte ardue contre la sorcellerie. Les prêtres, les pasteurs et les fidèles font des prières allant dans ce sens. Il y a même des versets bibliques et des psaumes spécifiques contre la sorcellerie ou tout esprit malveillant.

Le rapport entre la médecine et la sorcellerie montre qu’il existe des maladies provenant des sorts magiques et des maladies provenant de la sorcellerie. Le pouvoir politique aussi entretient des relations avec la sorcellerie. Certains hommes puissants, qu’ils soient présidents, ministres, ministrables, députés, préfets, politiciens locaux, recourent à ces forces occultes pour conforter le pouvoir.

Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à ce projet, des chercheurs aux lecteurs, mes proches sans qui cette œuvre n’aurait pas été possible. Il s’agit de l’Assistante KAMANG FAIL MURIEL, du Professeur Ordinaire et Secrétaire Général à la Recherche MALEMBA N’SANKILA Gilbert à l’Université de Lubumbashi, du Professeur Ordinaire et Doyen de la Faculté de Droit KALALA ILUNGA Mattheisen à l’Université de Lubumbashi, du Chef de travaux DIUR NGWEJ Jean-Jacques, du Chef de Travaux MAKAL MWAMB Laurent, de l’Assistant MUSENU NGAZA André, de l’Assistant KAZAD A KAZAD Victoire, sans oublier l’Assistant TENDE MUSABILA Seguin. Que cet ouvrage soit une source d’inspiration et un tremplin pour les nouveaux chercheurs.

Published

2025-05-31

How to Cite

Wikha Tshibinda Baudouin. (2025). DESCRIPTION ET PERCEPTION PAR LA POPULATION DES PRATIQUES DE SORCELLERIE ET DE L’ANTHROPOLOGIE COMPARÉE. Revue Internationale De La Recherche Scientifique (Revue-IRS), 1(1), 1–188. Retrieved from https://www.revue-irs.com/index.php/home/article/view/811