Politique de relocalisation et logiques sociales de maintien des populations autochtones sur l’espace littoral à risques de Grand-Lahou en Côte d’Ivoire
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.15176275Keywords:
espace littoral à risques, Grand-Lahou, population autochtone, politique de relocalisation, maintien.Abstract
La Côte d’Ivoire est un pays qui s’ouvre sur une façade maritime. Elle connait le phénomène de l’érosion côtière. Dans la zone de Grand-Lahou, le phénomène est préoccupant. Depuis 1920, les côtes de cette ville s’érodent à une vitesse lancinante modifiant fréquemment le trait de côte. La migration de son embouchure d’est en ouest vers la ville et les autres villages environnants et les fréquentes agressions marines ont rendu le site vulnérable et instable. Face à la fragilité et à l’instabilité du trait de côte qui affectait négativement les activités portuaires, en 1975, le gouvernement ivoirien a décidé de délocaliser les populations du front de la mer et les relocaliser à 18 km à l’intérieur des terres vers la forêt de N’zida. En remplacement des activités halieutiques qui étaient à l’origine la profession des populations autochtones Avikam, l’Etat a promu les activités agro-industrielles en faveur de celles-ci. Mais, il est donné de constater que les populations n’ont pas répondu à l’appel du gouvernement. Elles se maintiennent toujours sur l’espace déclaré « à risque ». Le CRO, le CRE, le MCLU ainsi que les populations de cette localité littorale ont été les cibles d’entretiens semi-directifs individuels. Les résultats de cette étude ont montré que les populations disposent d’une capacité d’adaptation.
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