Colombies et Kadhafi : des paradis pour zombies en Côte d’Ivoire
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.14840514Keywords:
Profonde désespérance, Colombies, Kadhafi, paradis artificiels, Côte d’IvoireAbstract
Hier, c’étaient les Colombies, aujourd’hui, le Kadhafi. Le toponyme et l’anthroponyme ne sont pas anodins. Ils témoignent des activités des personnes : le trafic et la consommation de drogue. Le nombre actuel des quartiers Colombies en Côte d’Ivoire est à mettre en rapport avec l’ampleur du phénomène. À cette « innovation cannabis », intervenue en relais aux économies du miracle ivoirien, vient s’ajouter une autre : le Kadhafi. La jeunesse, en proie à une profonde désespérance, tente d’opposer à une vie devenue cauchemardesque, des paradis artificiels. Il s’agit, ici, d’analyser dans une approche à la fois diachronique et synchronique, le contexte d’émergence de ce fléau. Ce travail s’articule autour de trois principaux axes. Il définit dans un premier temps les concepts de Colombies, de Kadhafi, de paradis et de zombies ; ensuite examine les raisons à l’origine de la consommation de drogue chez les jeunes ; et enfin explore des perspectives de solutions.
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