IMPACTS SOCIAUX D’EXPLOITATIONS NON-CERTIFIEES D’AIL/OIGNON SUR DES AGRICULTEURS DE LA REGION SOFIA
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.17272436Keywords:
diversité alimentaire, sécurité nutritionnelle, ail/oignon, prélèvements privés, région SofiaAbstract
Cette étude analyse l'influence de la structure des dépenses privées et de la spécialisation agricole sur la diversité alimentaire ainsi que sur la sécurité nutritionnelle des ménages ruraux producteurs biologiques non certifiés d’ail (Bealanana) et d’oignon (Mampikony) dans la région Sofia. L’analyse des données collectées auprès de 50 ménages révèle une alimentation centrée sur les légumes, les condiments et les céréales (96-100 %), tandis que les aliments d’origine animale et les fruits restent faiblement consommés (4-46 %). Le score moyen de diversité alimentaire (SDA-M ≈ 5,38-5,42) traduit une diversité modérée mais inégalement répartie, avec seulement 20-22 % des ménages atteignant un niveau élevé de diversité. La structure budgétaire est dominée par les dépenses liées à l’alimentation (45-46,1 %) et à l’éducation (22,9-23,8 %), ce qui reflète une hiérarchisation stricte des priorités. Les analyses statistiques et factorielles montrent que la diversité alimentaire dépend principalement de la capacité économique et de l’organisation interne du ménage (r ≈ 0,5), mais demeure limitée par la spécialisation agricole. Ainsi, malgré des revenus agricoles moyens de 4,2-4,9 millions d’unités monétaires, la spécialisation biologique non certifiée n’apporte pas de réponse structurelle suffisante à la sécurité nutritionnelle, confirmant l’hypothèse d’une diversité alimentaire fragile dans ces contextes ruraux, où la fréquence des repas reste modérée (2,98-3 repas/jour).
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